Confus

Je suis confus.

Je sais que vous n’êtes pas très nombreux à suivre ce blog mais pour les assidus je dédie ces quelques lignes.  Nous avons quitter la Métropole depuis quelques mois et ici le temps nous dévore. Le fait est de constater que Lundi s’annonçant nous sommes déjà Vendredi ! Le rythme de travail y est pour quelque chose (c’est sur) ainsi que le cycle naturel diurne et nocturne due à la proximité de l’équateur. Nous avons quitter le plancher des vaches (même s’il n’y en a pas trop d’où nous venons) pour nous exiler quelques temps dans les Caraïbes. Le choix Est-ce qu’il est, mais nous vivons sur une île microscopique (25 km²) réminiscence et petit concentré de tout ce que nous condamnons : Mise en concurrence des personnes entre elles, individualisme exacerbé, égoïsme écœurant, glorification de l’argent, admiration du modèle Américain (USA)… et patati et patata… Mais que faisons nous là ?!

Ben, ouai, on se pose souvent la question…

Le fait d’écouter la radio avec 6 heures et maintenant 5 heures de décalage, nous rassure dans notre choix… car ici nous sommes dans les caraïbes ! La nature est magnifique et l’horizon azur nous appelle vers d’autres frontières !

Vu par la majorité des personnes, ici nous passons pour des extra-terrestres (si, si, je vous assure !).

Alors nous résistons :

Nous échangeons, nous discutons avec les gens proches de nous : Dominicains, Haïtiens, Portugais, Cubains, Colombiens, Guadeloupéens, Vénézuéliens…

Nous essayons de trouver des métropolitains avec qui nous pourrions avoir quelques affinités (dur, dur), mais nous y arrivons.

Nous essayons sur place de choisir un mode de vie qui n’est pas celui de tous ces moutons homnibulés par les dollars, l’oisiveté, la superficialité…

Et nous y parvenons.

Jusqu’à aujourd’hui…

Alors, je pense à vous toutes et vous tous amis résistants, amis visionnaires, amis généreux, amis rebelles, amis  révolutionnaires.